Mercredi 29 Janvier 2025 | Saint Gildas |
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En 1983, Richard Stallman du Massachusetts Institute of Technology lance l'idée d'un système d'exploitation sous licence libre : GNU. Il développe des outils de programmation, des logiciels utilitaires, et crée la GNU General Public License - un contrat de licence qui autorise la publication du code source. Le succès est immédiat, mais le système ne possède toujours pas, en 1990, de noyau libre, et les tentatives pour en développer un sont loin d'être abouties.
En 1987, Andrew Tanenbaum, professeur à l'université libre d'Amsterdam, crée un système d'exploitation à vocation pédagogique, Minix (clone d'UNIX) dont le code source devait illustrer
son cours sur la construction des systèmes d'exploitation. Mais celui-ci comportait de trop nombreuses limitations techniques, et ne permettait pas une véritable utilisation.
Alors, Linus Torvalds, étudiant à l'université d'Helsinki (Finland) se lança dans le développement d'un noyau, à partir des travaux de Andrew Tanenbaum : nommé Linux.
Ainsi la réécriture de Minix donna la toute première version de Linux (0.01) en 1991. Par la suite Linux passe sous licence GNU en 1992
et la version 1.0 apparaît en 1994, ce qui donna naissance à la distribution d'un système d'exploitation totalement libre, GNU/Linux.
Ce système d'exploitation a du mal à s'imposer, malgré sa gratuité. En effet, la simplicité et la convivialité de Windows, de même que son utilisation universelle, font que celui-ci occupe une place prépondérante dans le parc des ordinateurs personnels en particulier.
À la même époque, un autre système d'exploitation libre apparaît: il s'agit de 4.4BSD, la Berkeley Software Distribution (Suite de logiciels de Berkeley – ou BSD – ).
UNIX version développée par les étudiants et chercheurs de l'université de Berkeley depuis 1977.
BSD comporte malgré tout deux licences, car le noyau UNIX vient de AT&T (licence propriétaire), le reste étant libre.
D'où plusieurs années de litige entre l'Université de Berkeley et AT&T.
Il faut attendre 1994, pour voir la disparition de code AT&T dans le noyau, grâce au travail des étudiants de l'Université sous licence libre, afin de résoudre le litige.